lundi 9 avril 2018

5-1 REUNION, PITON MAIDO


Depuis le sommet du Maïdo, vue plongeante sur le cirque de Mafate. 
Pour profiter de ce panorama, il est judicieux de s’y trouver dès les premières lueurs du soleil.
Pour cela, nous sommes partis à 5h00 de la case.



Le cirque de Mafate est le lieu où les marrons (esclaves en fuite) se réfugiaient.



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Sur cette vue, Grand Bénare, 3 Salazes, Taïbit.







Avec un peu plus de zoom.








Les îlets : Roche Plate et La Nouvelle.







Avec un peu plus de zoom.







Ilet : Les Orangers.







Panorama vers St Gilles, Boucan-Canot, St Paul.







Le "totem" au sommet du Piton Maïdo.







Piton Cabri, Crête Marianne, Roche-Ecrite, Cimendef.









Morne-de-Fourche, Grand Morne, Brochard, Roche Plate.







Le panneau descriptif que nous avons trouvé sur place.... très pâle.







En voici le texte :


Origines
Les premiers habitants de Mafate étaient des « Noirs marrons ».
Esclaves en fuite malgaches pour la plupart, ils se sont réfugiés dans les forêts du cirque à partir de la grande colonisation agricole de l’île (1730). Ils ont construit leurs campements sur les Orangers, à Roche-Plate et à Aurère.

Plus tard, un colon, Nicolas Lemarchand, s’est installé à « Orère » (Aurère).
Il avait obtenu vers 1780 une vaste concession qui s’étendait d’Aurère à Grand-Place.
Des esclaves du Mozambique et de Madagascar travaillaient pour lui.
Il employait aussi des petits agriculteurs blancs comme contre-maîtres.

D’autres créoles blancs ont franchi les remparts à leur tour.

Dès 1800, et surtout après l’abolition de l’esclavage (1848), ils sont partis à la recherche de nouveaux espaces.
Les premiers se sont installés à Roche-Plate et aux … ??? (fin non lisible).

Mythe et réalité
Une légende raconte qu’un sorcier malgache vivait au pied du Bronchard, dans une caverne ou coulait une source d’eau sulfureuse. Ce sorcier s’appelait… « Mafate », « mahafaty » en malgache, signifiant « qui est dangereux… »
La source a bien existé et un îlet, appelé « Mafate », avait été construit. Il y eu même vers 1860 des thermes qui avaient beaucoup de succès. Les curistes arrivaient de Saint-Denis et de Saint-Paul en chaise à porteurs…

Une terre que l’on ne peut atteindre qu’à pieds ou en hélicoptère
Là-bas, pas de route, pas de voiture, mais plus de 100 kilomètres de sentiers balisés. Parfois périlleux, ils relient tous les îlets et permettent de sortir du cirque en 1 à 3 heures !
Avec l’hélicoptère, on transporte tout en « cinq minutes ». Avant, il fallait porter les marchandises à dos de bœuf, pendant des heures.

Un monde qui semble appartenir à une autre époque, malgré les changements.
Il y a peu de temps, les Mafatais se débrouillaient sans électricité, sans eau courante, sans téléphone.
Aujourd’hui, on s’éclaire à l’électricité solaire mais on cuisine toujours au feu de bois. Les repas sont préparés dans les boucans, petites cases traditionnelles aux murs noircis par la fumée.

Un site exceptionnel où les activités humaines sont proches de la nature.
Les Mafatais ont toujours travaillé la terre : maïs, haricots, lentilles et géranium sont les cultures traditionnelles.
Depuis 1950, ils participent activement à l’équipement et l’entretien du site, comme la restauration des sentiers et le reboisement de protection.

L’accueil des randonneurs est aussi le métier de familles mafataises qui ont créé des gîtes et des tables d’hôtes.




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