Sur place, un panneau
dit :
« La légende dit que les femmes qui avaient des problèmes de
fertilité venaient frotter leur ventre contre le rocher ;
cela les rendait
fécondes. »
Un
plafond nuageux ne nous a pas permis d’avoir une vue totale sur les remparts
qui cernent ce cirque.
Voici les panneaux explicatifs de ce que nous aurions dû
voir :
Les Pitons et les Remparts de Cilaos inscrits au
Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Le cirque de Cilaos est
clairement délimité par d’immenses falaises quasi-verticales appelées « remparts »,
dont les sommets dominent l’île et forment un cercle presque parfait de 10 km
de diamètre.
L’accès à une terre d’exil nourricière au 19ème
siècle.
A cette époque, seules les
pentes raides et vertigineuses du sentier du Cap Noir permettaient d’accéder au
cirque de Cilaos Ce voyage de 36 km s’effectuait à pied, à cheval, à dos de
mulet ou en chaises à porteurs pour les plus riches. Au sein d’abrupts
paysages, cette extraordinaire épopée parsemée de multiples dangers durait une
journée entière.
Dès 1835, l’enclavement du
cirque profite aux Petits Blancs sans terres, exclus de la société coloniale.
Pour échapper à la misère, ils quittent les bas monopolisés par la canne à
sucre des grands propriétaires. Ils défrichent les terres de Cilaos et y
développent une agriculture de subsistance : lentilles, vignes, élevage…
L’accès à une terre ressourçante, non sans difficulté.
Entre 1927 et 1932, la route
spectaculaire et tortueuse aux 400 virages est construite à flanc de montagne.
Cette infrastructure titanesque a permis l’essor démographique et touristique
de Cilaos. Les 35 km depuis la Rivière Saint-Louis offrent à chaque visiteur un
voyage pittoresque grâce à de grandioses paysages.
L’accès à la liberté au 18ème siècle :
terre de refuge.
En raison de son caractère
inaccessible, Cilaos de son étymologie malgache Tsilaosa « lieu où l’on se
sent en sécurité » fut l’un des hauts-lieux du marronnage. Evadés de chez
leur maître et poursuivis par les chasseurs d’esclaves, les marrons se
réfugièrent dans le cirque pour établir des campements et vivre en toute
liberté.
Ilet-à-Cordes
Les « Noirs Marrons »
se hissaient jusqu’au plateau de l’îlet grâce à des cordes. Ces lianes, jetées
depuis le haut des remparts, leur permettaient de ne pas laisser de traces aux
chasseurs de marrons.
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Nous avons parcouru le sentier
botanique mais malheureusement nous avons été très déçus.
En effet, à partir
des panneaux que nous avons lus sur ce sentier, nous n’avons pas réussi à
comprendre de quelle plante cela parlait par manque d’une photo représentative
de la plante pour accompagner la description.
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