dimanche 13 mai 2018

11-3 REUNION, CILAOS, BELVEDERE ROCHE MERVEILLEUSE



Sur place, un panneau dit : 
« La légende dit que les femmes qui avaient des problèmes de fertilité venaient frotter leur ventre contre le rocher ; 
cela les rendait fécondes. »







Un plafond nuageux ne nous a pas permis d’avoir une vue totale sur les remparts qui cernent ce cirque. 


Voici les panneaux explicatifs de ce que nous aurions dû voir :    



Les Pitons et les Remparts de Cilaos inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Le cirque de Cilaos est clairement délimité par d’immenses falaises quasi-verticales appelées « remparts », dont les sommets dominent l’île et forment un cercle presque parfait de 10 km de diamètre.





L’accès à une terre d’exil nourricière au 19ème siècle.
A cette époque, seules les pentes raides et vertigineuses du sentier du Cap Noir permettaient d’accéder au cirque de Cilaos Ce voyage de 36 km s’effectuait à pied, à cheval, à dos de mulet ou en chaises à porteurs pour les plus riches. Au sein d’abrupts paysages, cette extraordinaire épopée parsemée de multiples dangers durait une journée entière.
Dès 1835, l’enclavement du cirque profite aux Petits Blancs sans terres, exclus de la société coloniale. Pour échapper à la misère, ils quittent les bas monopolisés par la canne à sucre des grands propriétaires. Ils défrichent les terres de Cilaos et y développent une agriculture de subsistance : lentilles, vignes, élevage…



L’accès à une terre ressourçante, non sans difficulté.
Entre 1927 et 1932, la route spectaculaire et tortueuse aux 400 virages est construite à flanc de montagne. Cette infrastructure titanesque a permis l’essor démographique et touristique de Cilaos. Les 35 km depuis la Rivière Saint-Louis offrent à chaque visiteur un voyage pittoresque grâce à de grandioses paysages.



L’accès à la liberté au 18ème siècle : terre de refuge.
En raison de son caractère inaccessible, Cilaos de son étymologie malgache Tsilaosa « lieu où l’on se sent en sécurité » fut l’un des hauts-lieux du marronnage. Evadés de chez leur maître et poursuivis par les chasseurs d’esclaves, les marrons se réfugièrent dans le cirque pour établir des campements et vivre en toute liberté.
Ilet-à-Cordes
Les « Noirs Marrons » se hissaient jusqu’au plateau de l’îlet grâce à des cordes. Ces lianes, jetées depuis le haut des remparts, leur permettaient de ne pas laisser de traces aux chasseurs de marrons.


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Nous avons parcouru le sentier botanique mais malheureusement nous avons été très déçus. 
En effet, à partir des panneaux que nous avons lus sur ce sentier, nous n’avons pas réussi à comprendre de quelle plante cela parlait par manque d’une photo représentative de la plante pour accompagner la description.


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